Tout d’abord je ne regrette pas la destination choisie : FLORIANOPOLIS BRESIL.
Retour sur ma course, réveil à 3H50 et direction pour le petit déjeuner, jamais je n’ai vu autant de triathlètes le matin d’une course venir au petit déjeuner et surtout avec autant de sourire et de rire.
De ce côté de l’atlantique, les athlètes sont de bonne humeur, ce qui forcément m’aide pour démarrer ma journée.
Dés l’arrivée sur le lieu, « body painting » pour nous faire reconnaître et nous nous dirigeons sur le lieu du départ, sur la plage.
Juste avant le départ nous applaudissons tous, le levé du soleil et je profite de ces petits instants de bonheur que la nature nous donne pour m’aider à passer une bonne journée.
7H00 : BOUUUUM ! ca y c’est parti! Comme j’avais déjà reconnu le parcours et vu le sens du courant je me suis mis à nager complétement à l’extérieur pour ne pas être gêné quitte à perdre un peu de temps. Je passe ma première boucle à l’Australienne très confiant et je repars pour ma deuxième boucle de 2000m. Je ressorts assez rapidement malgré les vagues qui sont arrivées et de mouvement de « raft » au large.
Je sors de ce premier épisode triptyque en 1H 09 sur la plage soit 1H11 entrée de la tente de transition.
La transition fut assez longue mais toutefois utile car je voulais absolument bien préparer ma nourriture pour mon vélo et mon « special need » du 120éme km. Je perds à peu prés 250 places. Temps passé environ 14’ je reconnais c’est long, mais gagnant par la suite.
Sur la partie vélo, 2 grandes boucles vers le centre ville de Floripa en partie sur autoroute et tunnel (on passera 8 fois dans ce tunnel). Ces longues lignes droites ne m’ont pas avantagées mais j’ai pas perdu du temps car j’étais vraiment bien dans mon rythme assez soutenu, les bosses sur la fin de la boucle m’ont permis de reprendre quelques places. La 2ème boucle fut beaucoup plus dure car on a eu un festival de vent, tantôt à droite tantôt à gauche, je me suis dit tant qu’à faire : « ...the wind is my friend… »
J’avoue que j’ai bien roulé (à mon niveau bien entendu) et je me suis bien écouté en ne dépassant pas 152 pulsations sauf dans les côtes, j’ai géré mes forces et surtout j’ai été très strict sur le plan alimentation, je n’ai pris aucun Gel sur le long du vélo sauf en transition.
Je boucle donc ma partie bicyclette de 180km en 5H50, le chrono officiel course étant 6H04.
De nouveau en transition, je prends mon temps pour bien m’alimenter et me vider la tête et prendre de nouvelles énergies mentales pour un bon déroulement physique. Tems passé environ 10’ et je repars tranquillement sur ma course au rythme de 6’20 au km pendant environ 5 km. Camille continue a me soutenir et m’encourager.
Je sents toute les énergies en moi et je commence progressivement à prendre du rythme sans me fatiguer jusqu’au début des côtes et murs sur la première partie du marathon. Je passe ce 21,5 Km en 2H18’, J’attends avec impatience mon spécial need de cap. Je profite de ces 3 mn pour bien encore m’alimenter avec mon plat favoris le Pro déj de INKO SPORT.
Je repars assez vite avec un jeune argentin, en discutant avec lui je me cale rapidement dans son rythme : pendant 20 km sans rien dire juste cette sensation que tous les deux on était en accord avec nos foulées, nos rythme cardiaques, notre respiration. Bien qu’étant très dur sur la fi je termine cette deuxième partie pédestre plus rapide que la première et je vois enfin l’arrivé au bout de la ligne droite.
Je sentais que j’avais fais quelque chose de fort pour moi, mais de là à être en dessous des 12H fut pour moi une réelle satisfaction. En plus de mes entrainements habituels avec mon entraineur Guy Hemmerlin,
les moyens que je me suis donnés cette année, préparation physique ( TRX avec Try Activ et la musculation en salle avec Pascal) et des séances d’ostéopathe avec Philippe Janvier, la préparation mentale avec mon coach Myriam m’ont délivrés plus de ressources et de confiance en moi.
Au niveau alimentation qui reste la partie la plus délicate à gérer, je me suis répétée et j’ai essayé plusieurs fois la même alimentation (Je fais confiance à INKO SPORT principalement le PRO DEJ) lors de mes séances longues et diminution du sucre les 2 semaines avant la course.
7 jours avant la course, j’ai beaucoup mangé de fruits du miel et arrêt 48 heures avant.
10 jours avant la course j’ai coupé de plus de 50 % mes entraînements et privilégié 2 sommeils par jour ne dépassant pas 45 min.
Mes choix d’orientation sur 2 halfs (1 en janvier et 1 en mars) ne furent pas simple à intégrer dans mon plan d’entraînement mais toutefois, cela m’a permis d’augmenter ma vitesse de base. Ces 6 mois d’entraînement furent longs et durs à tous les niveaux que ce soit physique, alimentation, entraînement, travail, et vie de famille. Tout ceci m’a procuré un équilibre, j’ai trouvé autour de moi beaucoup de sources d’inspiration positives et de soutien, en aucun cas j’ai failli et je ne devais pas faillir.
Je m’aperçois donc que le longue distance permet d’aller très loin dans sa manière d’être et dans son comportement.
Le triathlon ironman est une discipline très dure qu’on apprécie, ce qu’il faut retenir c’est trouver la motivation pour être mieux : le bonheur, être heureux !
Bien entendu, je ne parle jamais de performance, malgré tout, je suis satisfait de mon résultat qui a dépassé mon ambition.
Je remercie Camille et je dédie mon résultat à mes 2 enfants (Kévin et Gwenn) qui m’ont toujours fait confiance malgré mes exigences et ma rigueur.
Je remercie également mon employeur TEREOS OI et Général Autos qui m’ont aidé sur cette opération.
Roberto SERY
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